mardi 30 décembre 2008

Yann Tiersen

Pour moi toutes les occasions sont bonnes pour parler de Yann Tiersen parce que ça a été l'un de mes derniers chocs musicaux en date, quand je l'ai vue en Concert pour la première fois en Octobre 2006. Et, justement le documentaire Tabarly, de Pierre Marcel est sortit en DVD il y a quelques semaines.

Un prétexte s'offre donc à moi pour écrire un petit quelque chose sur l'artiste. Je suis d'autant plus ravie que j'adore la BO de Tabarly.

Quand le réalisateur a fait appelle à Yann Tiersen, ce dernier était en train de travailler sur un nouvel album. Au départ il n'était pas très partant pour signer la bande son du film mais après l'avoir vu monté il à été séduit par l'approche de Pierre Marcel et a accepté, pour notre plus grand bonheur.
C'est alors, avec joie, qu'il en a profité pour se réinstaller devant son piano qu'il avait quelque peu délaissé au profit d'instruments plus électriques. Pour Tabarly l'artiste a choisi une forte dominante de piano parce que le temps pressait mais aussi parce qu'il en avait envie bien sûr, mais il y a aussi quelques morceaux avec d'autres instruments.

Le résultat est magnifique. Selon moi, Yann Tiersen a signé là, mine de rien, l'un de ses plus beaux albums. Depuis six mois, je ne cesse de l'écouter et de le réécouter, encore et encore, sans jamais m'en lacer. C'est d'ailleurs sans doute l'album de l'artiste que j'ai le plus écouté, même si je garde un certain attachement et une tendresse particulière pour Le Phare. C'est même l'album, que j'ai le plus écouté, tout artiste confondu. Et cela n'est pas fini.
Comme quoi, les oeuvres de commande ne sont pas forcément les moins bonnes.

Avec son piano Yann Tiersen me transporte toujours autant je ne sais trop où, me séduit, me parle au plus profond de moi. Il va droit au coeur.
La BO de Tabarly est simple, sans sophistications inutiles, ce qui s'harmonise très bien avec le film et la personnalité du navigateur.
Avec cette bande son on retrouve une grosse dominante du Yann Tiersen acoustique, première période, avant On Tour, avant même les Retrouvailles, avec quelques passages plus électriques, deuxième facette du personnage qu'on retrouve dans ces récents albums.


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