dimanche 6 septembre 2009

Sélection d'émissons

Cette semaine, c'était la rentrée Radiophonique sur les ondes de Radio France et ailleurs, avec la mise en route de la grille des programmes 2009/2010.
Voici ma petite sélection d'émissions (que j'écoute toujours ou presque pour certaines, régulièrement pour d'autre et uniquement de temps à autres pour le reste faute de temps justement.


Sur France Inter :

Sur La Route (Laurent Lavige) du lundi au jeudi 21h-22h.
C'est Lenoir (Bernard Lenoir) du lundi au jeudi 22h-23h.
Allô la planète (Eric Lange) du lundi au vendredi 23h15-1h
Parking de nuit (Sophie Loubière) le vendredi 21h-22h
Les p'tites bateaux (Noëlle Breham) le dimanche 19h26-19h54
Le Masque et La Plume (Jérôme Garcin) le dimanche 20h-21h
Les Grands Concerts de Radio France (Frédéric Lodéon) 21h-22h


Sur France Culture :

Projection privée (Michel Ciment) le samedi 13h30-14h30


Sur Radio Ici & maintenant (95.2 Fm en idf ou http://icietmaintenant.info/) :

La Vague d'Ovni(s) (Didier De Plaige et Alexandre) le mardi à partir de 23h, rediffusion le dimanche 14h-16h
Revue de presse internationale (Pierre Jovanovic et Laurent Fendt) le mercredi 14h-16h
Paris-culture (Paul De la Taille ...) le vendredi 16h-16h30
Hotline informatique
(Olivier Grieco) le samedi 14h-16h



AligreFm (93.1Fm en idf ou http://icietmaintenant.info/) :

Les jeudis littéraires (Philippe Vannini) le jeudi 10h-12h
Solenoïde (Philippe Doussot & Olivier Lehoux) le jeudi 17h30-18h30
French Up (LudoChem) le jeudi 18h30-19h30
Rock Fort Show (Phil'em All, Meule, Arkhéon ...) le jeudi 19h30-21h
Coma électrique (Sophie et Eddy) le vendredi 19h30-21h
Dance Hall Echo (Mystone ...) le samedi 21h-22h30
L'Italie en direct (Michele Canonica, Philippe Vannini et Paolo Romani) le dimanche 10h30-12h
Vive le Cinéma (Pascal Lombardo, Ariane Beauvillard et Clément Graminiès) le dimanche 12h-13h
A Vous la Musique (Mescalito) le dimanche 13h-14h


vendredi 19 juin 2009

Sur La Route Saison 2, Bilan 2008-2009 !

Cette année, Laurent Lavige a repris, dès septembre, son émission Sur La Route, suivant le même modéle que l'an dernier et continué sur sa lancée, avec toutefois deux apports majeurs : quelques mini-concerts en public au studio 105, dès le mois de novembre avec Abd Al Malik, suivi en février d'Emily Loizeau puis Madeleine Peyroux. En mai, il a reçu, en direct ce coup-ci, Iggy Pop pour 55 minutes de live.
L'autre apport majeur a été une nouvelle rubrique, le jeudi : un retour de quelques minutes, sur une semaine précise d'une année choisie, via un medley musical et composé d'archives d'actualités d'époque.

Avec le temps, l'animateur se bonifie de plus en plus, bien qu'ayant déjà à la base un talent d'Homme de Radio évident et une belle voix chaude très radiophonique.
En deux saisons, son émission est restée fidèle à elle-même, bien qu'elle ait, naturellement, évolué. La base reste toujours la même, le but identique, mais elle s'enrichit, s'étoffe encore plus au fil du temps.
Avec cette seconde édition, Sur La Route a véritablement fait ses preuves, s'il y en avait encore besoin et a gagné encore de belles parts d'audience.

Cette année, je retiendrai particulièrement, dans le désordre : la semaine Italienne, les semaines spéciales Led Zepp', Genesis, Bruce Springsteen, Christophe, le mini-concert d'Abd Al Malik ... et bien d'autres que j'oublie sur le moment.

La fin de la saison est désormais presque là. Encore une petite semaine à peine, tout au plus, pour profiter un maximum des petits voyages Sur La Route, concoctés par la Plus Belle Voix d'Inter, avant de s'exiler chacun de son côté, passer en sous-régime Lavigien avec seulement 55 minutes par semaine de Best Of de Sur La Route, le dimanche (tout comme l'été dernier). Seulement pour les deux mois de vacances d'été, ésperons, mais le retour sur les ondes de Sur La Route n'est, semble-t-il, pas encore confirmé. Sauf qu'en deux ans, j'ai pris mes petites habitudes du soir, et je ne suis pas la seule. Je ne peux pas concevoir qu'on me supprime mon Sur La Route, et en tout cas pas de ne plus entendre Laurent Lavige sur les ondes d'Inter. J'espère seulement évoquer le pire ici pour mieux me rassurer, bien que toutefois, concernant la grille de la rentrée, rien n'est encore sûr pour l'équipe de Sur La Route.

En attendant, petite consolation en vue, tout de même, puisque en juillet, il y aura une cure Lavigienne intensive, avec pour le coup, non seulement 3 concerts des Les Vieilles Charrues commentés par la Plus Belle Voix d'Inter, retransmis sur les ondes de la Radio les 17, 18 et 19 de 22h à 0h, mais aussi plusieurs soirées, présentées par l'animateur, en direct des Francofolies de La Rochelle, les 10 (20h-1h), 11 (22h-1h) et 13 (20h-0h) avant d'affronter le long mois d'Août, quasi desertique, précédant la découverte de la grille 2009-2010.

J'espère y retrouver Laurent Lavige, fidèle au rendez-vous, suivi de l'incontournable et tout aussi indispensable Bernard Lenoir, l'un des piliers de la Maison Ronde !

vendredi 29 mai 2009

Dominique A à nouveau chez Bernard Lenoir !

To Steve A ! (Wish you were here) ... :cry: ... the next time !

300éme Black Session, Lundi dernier au 116 Avenue du Président Kennedy, avec Dominique A, recordman absolu pour son nombre de passages chez Bernard Lenoir, au studio 105 de La Maison de la Radio, siège de Radio France.
Pour moi, c'est ma première Black Session, pourtant je commence à connaître le Studio Charles Trenet, depuis le temps que j'y vais pour une émission ou une autre. Il est fascinant de voir le 105 se métamorphoser d'une fois à l'autre, l'atmosphère changer.

Lundi, j'ai découvert, pour la première fois, l'organisation des Black Sessions, écouté les infos en direct, au sein même de La Maison de la Radio, bien calée au fond de mon fauteuil, les lumières déjà bien tamisés. Drôle d'impression !
J'ai regardé Bernard Lenoir, en attendant le début, contrôler le taux de remplissage de son studio à travers la baie vitrée. Puis, l'animateur a déboulé sur la scène, micro à la main, pour faire une petite rétrospective au sujet des Black Sessions, avant de laisser place à Dominique A, seul avec son clavier et sa boîte à rythme, puis sa guitare. Deux de ses comparses l'ont rejoint, à un moment donné.
Au studio 105, j'ai toujours tendance à perdre la notion du temps, quel que soit la manifestation.
Entre deux morceaux, Dominique A n'a pas arrêté de réaccorder sa guitare. Il est un grand habitué des Black Sessions, cela se sent.

Jusque là, je connaissait Dominique A uniquement par l'intermédiaire de Yann Tiersen, avec lequel il a collaboré de nombreuses fois. Il a une écriture poétique, fine et délicate qui me plait. Les Bras de mers et Monochrome, sur l'album Le Phare de Yann Tiersen, en sont deux jolis exemples. Deux Chansons sublimes, et Immortels aussi ! Après 23h, et donc le direct sur les ondes, Dominique A à jouer les prolongations, rien que pour ses auditeurs du 105.

Lorsque je suis partie, j'étais doublement convaincue. Totalement convaincue par les Black Sessions en général et par Dominique A plus particulièrement.







samedi 21 février 2009

Magma 1969-2009, 40 ans d'évolution

Cette année, Magma fête ses 40 ans par une série de concerts anniversaires, des rétrospectives en fin de compte. le groupe a vu passer bon nombres de musiciens mais le coeur de Magma, son âme, c'est Christian Vander, son fondateur, qui a réussi à en faire un véritable mythe vivant, un incontournable du rock progressif et à rassembler toutes les générations. Il y a les parents, qui étaient là, pour la plupart, dès le début ou presque et puis la jeune génération aussi.
Actuellement, Magma c'est trois voix, deux féminines et une masculine, ou plutôt quatre, avec celle du maître batteur-fondateur himself, une basse, une guitare, un clavier ...

Vendredi 13 février, au Casino de Paris c'était phénoménal, sensationnel, grandiose ! C'est sans doute LE concert de l'année, en tout cas en se qui me concerne, même si c'est mon premier concert de 2009. La barre a été placée tellement haut que les suivants ont tout intérêt à assurer sérieux pour pouvoir prétendre rivaliser avec le groupe de Mr Vander.
Observer un batteur c'est toujours un peu fascinant mais quand en plus il s'agit du leader de Magma c'est carrément impressionnant. Quand il chante, encore plus ; il est à moitié debout, penché en avant, une main qui réajuste son micro tout en continuant de jouer avec ses deux baguettes dans l'autre main. Magma c'est puissant et je suis toujours un peu en transe à chaque fois que je les vois, en concert.

En première partie pendant une heure il y avait Jannick Top, un ex-Magma (cela s'entend), et ses musiciens. Les 30 minutes de pose passées, cela à commencé a s'énerver dans les rangs. Mais, rapidement ... MAGMA. Durant le concert j'ai totalement perdu la notion du temps. Hhai a été un triomphe. Explosion de claquements de mains.

A la fin, Christian Vander n'a pas eu le temps de finir de quitter la scène que la salle le rappelait et le réclamait déjà à nouveau à grands cris. Là, quand il revient, surprise ! De Futura avec sur scène non seulement la formation actuelle du groupe mais en plus le groupe de Jannick Top. Le temps d'un morceau. En tout une quinzaine de musiciens. Pour le coup De Futura
, une des pièce maîtresse de Magma, a été joué avec deux basses, deux guitare, deux batteries , un violon, un cuivre plus quatre voix, au moins, plus toutes sortes d'instruments on identifiés de l'endroits où j'étais. Un joli foutoir sur la scène du Casino de Paris devenu, tout à coup, trop petite, avec un Vander au milieu de tout ça, déchaîné. Un régal, un enchantement.
Second rappel. Pour la première fois j'ai vu le fondateur laissé sa batterie le temps d'un morceau pour se planter tout devant, sur la scène et se consacrer, au milieu de son chanteurs et de ses chanteuses, uniquement à la voix.
Puis toute les bonnes choses aillant une fin, ils sont parties, après un dernier petit signe de la main de la part du Maître, sous les applaudissements déchaînés.

Cette série de concert de Magma au Casino de Paris pourrait bien rester dans les annales. Je n'en serais nullement étonnée.


lundi 26 janvier 2009

Interview de Laurent Lavige


Laurent, si je dis que tu as déjà derrière toi plus de 25 ans de radio, que tu es arrivé à France Inter en 1990, que tu as écrit ou co-écrit trois livres sur la musique, que tu as programmé et commenté des festivals, que tu as fait des chroniques sur M6, que tu bosses aussi, actuellement, dans la presse écrite en plus de ton émission quotidienne (Sur La Route) et que tu es la plus belle voix d'Inter :) ... j'oublie encore beaucoup de choses ?

Que je suis sur un grand projet de site internet qui devrait vous plaire. Que je suis un hyper-actif, que je me sens tellement privilégié que je me dois de donner toujours plus et de créer, de transmettre le plus possible. A part ça, vous n’avez rien oublié :)



En effet ce que tu viens de me dire attise ma curiosité naturelle. Ce projet de site doit se concrétiser quand ?

Cela m’est très difficile d’en parler maintenant car il est prématuré et trop fragile dans l’état. Vous comprendrez que je préfère ne pas en parler. Mais j’espère que ce projet sera mis en ligne fin 2009. Un très gros travail est nécessaire pour un résultat qui je l’espère sera à la hauteur :)


Tu disais l'an dernier dans CoulissesMedias que tu aimerais faire de la télé. Une télé qui te plaise. Cela signifie que tu conçois d'arrêter totalement de faire de la Radio ?

Non, mais d’arrêter de vouloir faire de la télé :) : oui.

Je pense que de faire une télé qui me plaise est une utopie. Je préfère tenter de faire des choses réalistes et réalisables. La télévision est devenue un monstre où les budgets et les pressions sont colossaux. J’ai sûrement passé l’âge ! trop vieux pour faire de la télé :)

Mais ne disons pas : « Jamais… »



En Septembre 2007 tu as démarré Sur La route. Pourquoi avoir arrêté Tendances Musiques ?

Je ne me suis jamais vraiment reconnu dans cette demie émission « Tendance Musique ». Ce n’était pas moi. J’aime le temps qui passe, j’aime installer

des ambiances et vous laisser croire que vous n’êtes pas seule. « Tendance Musique », ne laissait pas de place à l’errance.



Comment est né le concept de ton émission actuelle ?

Mettre le doigt sur des émotions un peu oubliées. J’avais envie de re-découvrir un répertoire un peu disparu, obsolète et has been, que nos sociétés raillent. Il ne fait pas bon vieillir aujourd’hui. J’avais envie de réanimer mes émotions, sur un instant. Je me suis dit que si je vibrais pour un Aznavour ou un Supertramp, d’autres en feraient autant. J’ai alors discuté avec la direction de France Inter afin d’apporter autre chose que de la nostalgie. J’ai proposé le concept de Sur la route, en imaginant ce GPS qui nous guide sur ses routes comme des années. Avec des événements précis relatant cette fameuse année (grâce à l’INA). Le but étant de remettre un succès dans le contexte de son époque. Et surtout permettre aux auditeurs de redécouvrir et

de ressentir ce hit avec les oreilles, le cœur et l’âge de la période en question. Je n’aime pas qu’on dénigre systématiquement le passé. C’est aussi grâce à ce passé que la nouvelle musique existe. Et France Inter est une radio généraliste. Sur la route à sa place tout comme les nouveautés de Lenoir, et les classiques de Lodéon.



Il me semble que tu es un peu volage en matière d'émission, non ? Tu changes souvent de concept.

?Je ne comprends pas votre question ? Mon fil conducteur est la musique. Avant Tendance Musique, je présentais Ondes de choc à 23h et cela voguait entre nouveautés et gold. Sur la route est un concept plus serré, plus précis. C’est pour cela aussi qu’il fonctionne bien.



J’ai mal formulé ma question. Le terme de « volage » est sans doute abusif. Ce que je voulais dire c’est que tu as animé beaucoup d’émission, d’après se que j’ai lu au sujet des tes anciennes émissions j’en conclus que c’est comme si tu n’avais pas, jusque là, trouvé l’émission qui te correspond. Exprimé ainsi, c’est plus clair ?

Chaque émission correspondait à ce que j’étais à cette période.

Il est vrai que sur la route n’aurait pas pu exister quand j’avais 25 ans. Je pense que cette dernière correspond aussi à mon âge. C’est un âge où l’on peut se permettre de regarder derrière et devant nous.



Sur La Route te correspond plutôt bien. Les thèmes du voyage, de l'errance, de la route reviennent souvent chez toi, sous une forme ou sous une autre. Qu'est ce que cela t'inspire ?

Le mouvement, le partage, la vie quoi !



La route et l'errance impliquent forcément la découverte, l'inconnu, l'exploration et la surprise, non ?

Oui, et j’ai eu ma dose en ce qui concerne tous ces thèmes. Sur la route ne véhicule pas vraiment de l’inconnu, mais plutôt de la re-découverte.

Je suis surpris de lire «vos » mails qui découvrent des chansons datant de trente ans. Ça me plait ! C’est une émission de nouveautés :)



Laurent, tu peux expliquer un peu en quoi consiste ton rôle de producteur ? Au cinéma et à la télé c'est assez évident. En radio c'est un peu différent, non ?

C’est celui qui propose le concept de l’émission, qui choisi son équipe, qui négocie les budgets, qui présente l’émission, qui insuffle sa ligne éditoriale, qui programme ses musiques (me concernant), avec un programmateur, qui décide des choix de sons, qui est responsable de son antenne et qui se fait virer si cela ne marche pas. Le producteur n’est pas fonctionnaire, pas intégré.



Y a-t-il des voix qui t'ont marqué dans ta jeunesse ? Chanteurs, Animateurs Radio ... Peu importe.

Karen Carpenter, Marvin Gaye, Neil Young. Des voix de l’enfance. La voix de Karen me réchauffait. Elle avait une voix maternelle. Springsteen aussi. Brian Wilson, Roger Hogsdon, James Brown.

A la radio, des gens comme George Lang, Bernard Lenoir, Wolfman Jack ont accompagné mes rêves d’enfant.



A propos de musique, elle te fait "vibrer" depuis l'adolescence, comme tu dis, et même avant. Le premier artiste, le premier album qui t'as vraiment touché c'est Neil Young avec Harvest ou bien il y en a eu d'autres avant ?

Dans la famille, on écoutait aussi bien Django Reinhart, Johnny Hallyday, George Brassens que Deep Purple, The Who ou James Brown. Mais quand j’ai découvert du haut de mes huit ans « Harvest », je me suis alors dit que le monde ne se résumait pas aux quatre murs de notre chambre. J’ai toujours été quelqu’un de solitaire, et la musique m’empêchait de tourner en rond dans mes nuits blanches.



Laurent, t'es t-il déjà 'arrivé d'avoir à nouveau un coup de foudre, aussi fort que le premier, pour un artiste, comme si tu le découvrais, ou d'écouter un album que tu connais très bien mais d'une oreille légèrement différente et d'avoir une révélation ?

Oui, J’ai eu un vrai coup de cœur pour Ben Harper quand il a commencé. Pour Anthony & the Johnsons aussi. J’ai redécouvert Aznavour, Brel, Pink Floyd que j’avais mis de côté dans ma mémoire. Mais à part « Harvest », c’est Springsteen qui ma le plus bouleversé. Cali est un homme que j’ai découvert à ses débuts. Nous sommes très proches. Il compte sur moi pour avoir les vrais avis sur ses actes. Je ne prends jamais de départementale pour dire les choses.


Tu as grandi dans quel univers musical ? Ou, si tu préfères quels artistes et quels styles de musiques écoutaient tes parents quand tu étais petit ?

J’ai répondu plus haut. J’ai toujours eu un côté excessif et monomaniaque avec la musique. Tous les genres, en profondeur.

A part le Jazz et le Hip Hop.



Si tu devais résumer ta vie, ton amour pour la musique par quelques dates et albums, artistes ou concerts clés, ceux avec lesquels tu as eu une révélation, ceux avec qui tu as eu un choc musical majeur, ou qui sont liés à des événements importants de ta vie ... Ce serait lesquels ?

Laisse moi un peu de temps. Il faut que j’ouvre mon livre pour me souvenir :)



Retournons à la Radio. 25 ans derrière un micro ça doit être beaucoup de bonheur mais aussi des déceptions, quelques frayeurs et des galères ... Quels sont tes souvenirs les plus marquants ?

Je n’aime pas garder les mauvais souvenirs. Il y en a eu, mais je les ai oublié. Sinon en vrac en oubliant les meilleurs :


-Ma première émission de radio pirate dans ma chambre avec les enceintes qui hurlaient au bord de la fenêtre de mon immeuble. Les pôtes montaient avec des petits papiers et des dédicaces que je devais faire. C’était radio cité avant l’heure.


-Ma première émission sur RFM, radio nationale.

Et quelques centaines de moments incroyables avec des artistes ou des festivals, des Jubilées, des élections américaines, Russes, des émissions sous hautes protections à Oran, des rencontres dingues, des nuits ineffables, des anecdotes de dingues et de belles histoires d’amour, d’amitié et des rencontres avec des auditeurs incroyables… Je pourrais en faire un livre :)



Actuellement, qu'est ce qui te fait le plus "peur" quand tu prends l'antenne ou quand tu enregistres une interview ? Finalement, qu'est ce que tu redoutes le plus ?

A chaque fois que je prends l’antenne, c’est un peu comme dans un vaisseau spatial, la grande trappe s’ouvre, on est en apesanteur, dans le grand vide (direct), où tout ce que l’on fait ou dit est sans filet. A la fin du show, les portes se referment, plus d’apesanteur, tout redevient normal, sans danger. Ce qui me fait le plus peur en débutant chaque émission, c’est de savoir que c’est peut-être la dernière.

Quant aux interviews, c’est différent, j’ai toujours peur de ne pas rencontrer quelqu’un derrière l’artiste. Je trouve désolant de passer à côté d’une interview. Cela m’est déjà arrivé. J’ai besoin de découvrir la personne que j’ai en face de moi, même si je la connais depuis 20 ans comme Jean-Louis Aubert par exemple. A chaque fois, il me donne quelque chose de lui, et c’est pareil pour moi. On ne sort jamais indemne d’une belle rencontre.



Quels sont les plus beaux compliments que tu aies entendu ou que l'on puisse te faire ?

Quand je lis les mails ou le courrier que je reçois, je suis souvent surpris par la proximité qui existe entre les auditeurs et moi. Cela me plait. Il y a des compliments qui me touchent plus que d’autres. Quand j’accompagne ou comble au quotidien une solitude, quand le bonheur se lit entre les mots, j’ai l’impression d’être à ma place. Un transmetteur. Chaque soir, j’ai plaisir à retrouver la route.




En fin de compte, comment te définirais tu en tant qu'Homme de Radio ?

Un célèbre inconnu ? :)

Un transmetteur

Quelqu’un qui parle à quelqu’un



Une dernière question, Laurent ! Franchement qu'est ce que tu penses de la réforme actuelle sur l'Audiovisuel et de la RNT (Radio Numérique Terrestre) qui arrivent ? C'est la fin de la Radio telle qu'on la connaissait jusque là, non ?

Oui, tout à fait. Le système d’écoute est bouleversé, en pleine mutation. Ce n’est que le début de la chute des radios dites « musicales ». La radio se consommera différemment. Il ne faut pas en avoir peur, c’est juste l’individualisme qui me perturbe un peu. La vie ne se résume pas à un ordinateur. L’ultra-moderne solitude est enclenchée.

Mais, France Inter comme les autres généralistes ne seront pas ou peu touché par cette mutation. Par la forme peut-être (outils de transmissions), mais pas par le fond.

La route est tellement longue et belle Sabine :)



Laurent


Ce sont les petites Radios associatives, avec peu de moyens, qui ont le plus de soucis pour le passage à la RNT. Financièrement ça coûte cher mais leur avenir, c’est sans doute Internet.



jeudi 15 janvier 2009

Hommage à Patrick McGoohan (19 mars 1928-13 janvier 2009)

"Patrick McGoohan est mort et sait peut-être enfin, qui est le N°1". C'est par ces mots,hier, de Bernard Lenoir (qui lui a rendu hommage au début de son émission), sur France Inter, que j'ai appris la nouvelle. Ca fait toujours un peu bizarre.

Mc Goohan a, rappelons le, incarné John Drake dans la série Destination Danger avant d'être la vedette dans la série, visionnaire, du Prisonnier où il incarne le n°6 . Il a aussi produit et réalisé, de temps à autre, un épisode et régulièrement écrit le scénario, pas toujours sous son propre nom.

Faute de pouvoir aller en pèlerinage à Portmeirion, revisionnons les 17 épisodes de la série. Vous vous rendrez compte qu'elle n'a jamais été autant d'actualité. Au Village vous y êtes. regardez bien autour de vous. ouvrez l'oeil , vous verrez sans doute passer le rôdeur.

Be seeing You !

Led Zeppelin IV

Chez-moi, les coups de foudre musicaux sont très rare. 2008 a donc été une année exceptionnelle puisque j'en ai eu deux. La BO de Tabarly en Juin (Cf article sur Yann Tiersen), puis Led Zeppelin IV en décembre, pour terminer l'année en beauté.

Je me suis fait offrir cet album de Led Zepp' à Noël en sachant très bien que c'est une valeur sûre et que j'aimerai. J'avais entendu chez Laurent Lavige, qui avait fait une semaine spéciale autour du groupe, des extraits Led Zeppzlin IV, entre autre, et j'avais aimé. Je le voulais mais j'ignorais que j'allais avoir un véritable coup de foudre, dès la première écoute, surtout pour les morceaux Stairway to Heaven et When the Levee Breaks, les deux plus longs de l'album en somme.


Led Zeppelin IV, cela me parle, j'y suis sensible mais un coup de foudre cela ne peut jamais vraiment s'expliquer. Les quelques explications que vous trouverez n'en seront pas de réellement mais seulement des éléments favorisants, rien de plus.
La véritable explication restera un mystère, puisque un coup de foudre c'est un savant mélange d'une rencontre à un moment précis de deux éléments, dans des circonstances précises, un album et une personne avec ses états d'âmes du moment.

A un autre moment, il n'est pas certains à 100% que cette petite étincelle magique aurai eu lieu. Un coup de foudre c'est la bonne rencontre au bon moment. C'est tout, rien de bien compliqué mais beaucoup de mystère.

jeudi 1 janvier 2009

Centenaire de la naissance de Dana Andrews

Il y a 100 ans jour pour jour, c'est à dire le 1er janvier 1909 naissait dans l'état du Mississipi Dana Andrews, sauf que tout le monde semble s'en foutre royalement.
Cet excellent acteur serait-il déjà passé au trois-quarts aux oubliettes ? Pourtant, il n' y a rien de bien compliqué à avoir une petite pensée pour quelqu'un !

Étant archi-fane du personnage je ne concevais pas de démarrer 2009 sans écrire un petit quelque chose, aussi modeste soit-il, sur mon cher Dana Andrews. Si je ne l'avais pas fait je m'en serais voulu parce que du même coup je me serais mise toute seule dans le lot de ceux qui ignore et oublie l'acteur !

Dana Andrews est digne d'un James Stewart ou d'un Clark Gable ou autre, pourtant il ne semble pas être resté dans les mémoires autant qu'il l'aurait dû. Pourquoi ? C'est injuste, dans la plupart des ouvrages que j'ai consulté c'est à peine s'il y a un petit quelque article sur lui.

Je rappelle que Dana Andrews s'est fait connaître avec Les Plus Belles Années de Notre Vie, si ma mémoire ne me fait pas défaut, mais c'est sans doute sa prestation dans le mythique Laura d'Otto Preminger qui reste dans les mémoires. Il a aussi tourné d'autre film avec Preminger et plusieurs fois sous la direction de Fritz Lang. Il à tourné avec les plus grands.

Par contre ce que l'on sait moins c'est qu'il a d'abord tenté une carrière dans la chanson avant de se lancer dans le cinéma. Ca fin de carrière semble t'il n'est pas à la hauteur de la première partie de celle-ci mais après tout qu'importe. Il n'est pas le seul dans ce cas là et cela n'empêche pas un acteur de rester dans les mémoires, quoi que je trouve, je l'ai déjà dit, que Dana Andrews est trop oublié à mon goût.

L'acteur, nous a quitté le 17 décembre 1992, à Los Alamitos, soit plusieurs années avant que je ne le découvre dans l'incontournable Laura !