samedi 30 janvier 2010

Peter Hammill à La Maroquinerie (Paris) le 25 janvier 2010

A Paris, voir Peter Hammill en concert ça se mérite. Non seulement le mythique scorpion ne passe pas tous les deux jours en France, mais en plus, en ce lundi 25 janvier, la ligne 13 du métro, la plus nulle du réseau RATP, a encore trouvé le moyen d'être en dérangement. Arrêt totale du trafic entre La Fourche et Saint-Denis Université, l'un des deux terminus de la ligne alors qu'il n' y a aucune trace de grève à l'horizon.

A 18h15 nous, c'est-à-dire ma mère et moi, quittons la voiture, garée à Saint-Denis, pour prendre le métro. Zéro rame. Retour en catastrophe jusqu'à la voiture, tout en réfléchissant à toute allure pour trouver un trajet de secoure sur lequel se rabattre.
19h03. Nous prenons le train jusqu'à Gare du Nord, après avoir laissé une nouvelle fois la voiture.
20h. Nous arrivons à La Maroquinerie, un sympathique mouchoir de poche de 500 places, plein à craquer, d'un public composé d'un certain nombre de grands connaisseurs, de novices, de jeunes et de moins jeunes. Peter Hammill est déjà sur scène depuis déjà une demi heure. Nous ne l'
apprendrons à la sortie du concert. Nous nous installons là où nous pouvons.

Le concert est composé, en grande partie, de morceaux plus ou moins récents, mais aussi de quelques titres plus anciens et pour certains relativement plus connus. J'ouvre grand les yeux et les oreilles. De temps en temps, parmi les plus vieux, je reconnais ici ou là, un morceau, sans pour autant pouvoir y mettre pour autant un nom dessus.
Sur les billets était marqué : Peter Hammill + Guests". De guests, point de trace. Mais qu'importe, à lui seul, simplement avec son clavier, sa guitare et sa grande agilité vocale, il est tout bonnement scotchant, purement impressionnant, hypnotisant ; Au plus haut point.

Le concert passe vite. Trop vite ! Peter Hammill termine avec deux titres, plus anciens. Juste après les premières mesures de Traintime, celui qu'il présente comme le dernier, il s'arrête, brusquement, suite à l'arrivée inattendue d'un petit cadeau surprise que lui dépose ma mère (une des plus grande Hammilliennes qui soient), de l'autre côté de la scène, à côté de la guitare, et qu'il regarde depuis son clavier, penché sur le côté, d'un air faussement suspicieux avant de faire un grand "Hhaa" théâtral ... Puis il reprend son morceau. La salle éclate de rire. A la fin de Traintime il repart dans sa loge, tout souriant. Il se fait réclamer, se laisse désirer, un peu et comme il se doit, par le public qui est devenu son public (certains étaient venu suite à des conseils, sur des ouïes dire et sont manifestement conquis), avant de revenir pour un petit rappel, Vision, puis disparait.
Les lumières se rallument juste après, ramenant un peu trop brutalement à mon goût à la réalité, rompant trop vite le charme. Une bonne partie du public traine, deb
out, dans la salle en discutant ici ou là. Dehors, ça attend. Une bonne demi-heure après la fin du concert, l'artiste pointe le bout de son nez, accompagné de deux personnes qui l'aident à porter toutes ses affaires. Sur le trottoir, devant La Maroquinerie, il se prête quelques minutes à l'exercice de signature d'autographes et échange 2 mots et demi (en français puis en anglais) avec une dizaine de fans avant de monter en voiture.
Peter Hammill parle un français parfait, avec un petit accent anglais, tout ce qu'il y a de plus charmant et espère revenir bientôt, très bientôt pour rejouer en France. Nous aussi ! Son précèdent passage en France, avec Van Der Graaf Generator qui s'était reformé le temps d'une tourné, datait déjà de quelques années, au milieu des années 2000, environ? Peut-être même un peu plus.

http://www.sofasound.com/
http://peterhammill.com/phx/
http://www.myspace.com/peterhammill

Deux liens intéressants pour trouver online les Nouvelles contenues dans ses deux livres, non réédités : - Killers, Angels, Refugees
- Mirrors, Dreams and Miracles
http://www.leyline.com.br/fables.htm
http://www.leyline.com.br/mirrors1.htm

1 commentaire:

Unknown a dit…

Le "petit cadeau" c'était "The Holographic Universe" le livre culte de Michael. C. TALBOT, ainsi qu'un petit pot de confiture de mûres Domontoises.
La première fois que j'e l'ai vu, c'était à Lyon, en 76 ? 75 ? (je les avais découverts depuis peu avec H to He who am the only one, VDGG, et là c'était engros l'époque de la sortie de World Record)(il faudrait que je retrouve un petit texte intitulé "Le Messager Cosmique" paru dans une revue Universaitaire de Copains de l'E.S.C.I.L.) .. FLASH ABSOLU -et jamais démenti- en effet ..
Childlike faith in Childhood's end" est peut-être mon "Poème de l'Ile Déserte" (from "Still Life, titre multisémantique qui a fait couler beaucoup d'encre, à Rock'n'Folk, ATEM et à Yeurs) ..
Juste un truc : sur YouTuibe : une belle vidéo de "Refugees" récente (sa tournée en Italie a comporté plusieurs dates .. et il semble maîtriser l'Italien encore mieux que le Français) .. Suite à tes40" de "vision", sur Youtube toujours,, l'auteur de la vidéo du 25 ("patient.AVI) ci-dessus était content de savoir quel était ce Diable de Bouquin ..
Ses fans sont en Passion et Fidélité inversement proportionnelle à leur petit nombre dans notre pays .. BEAU CONCERT .; "a small spark of Light" (and Holographic nano-REFUGEE in this troubled Times) ce Concert du 25-01-2010 ..
Heureuse de voir qu'il aie su "te trouver" .. 34 ans plus tard .. "when my (owno love remains strong" (vision)