mardi 25 janvier 2011

Analyse du film "Rebecca" par Martin Barnier (extrait)

Voici un extrait de l'analyse, faite par Martin Barnier, de Rebecca, premier film américain du Maître du suspense, dans le cadre de la rétrospective Alfred Hitchcock à l'Institut Lumière de Lyon (le mercredi 19 janvier 2011).


mardi 11 mai 2010

Katel, au Nouveau Casino le jeudi 6 mai

Jeudi 6 mai. Nouveau Casino. 19h30, les portes s'ouvrent. Trois bons quarts d'heure plus trad, le groupe qui joue en première partie monte sur scène ; puis, c'est la pause habituelle qu'il y a toujours entre deux prestations. Les membres du groupe qui viennent de jouer récupèrent leurs instruments et tout leur matériel, avant de laisser place à Katel et ses musiciens afin d'accorder leurs guitares, basse et autres instruments à cordes sur scène.
Les lumières et la musique de fond s'éteignent à nouveau, sauf que là ... rien ... Attente de quelques minutes avant que l'artiste, précédée par ses compagnons de scène, ne fassent leur apparition. Depuis 5 ans, environ, c'est-à-dire à l'époque ou elle faisait les premières parties des concerts de Yann Tiersen, seule avec sa guitare, et que son E.P Raides à La ville était à deux doigts de sortir, Katel a bien évoluée, dans deux styles légèrement différents.
Sa musique s'est étoffée et un peu "adoucie", en un un certain sens. Quand elle était seule avec sa guitare, celui-ci était un peu plus "sec". Avec le temps, il a gagné en souplesse, et en ampleur. Depuis ses derniers mois, Katel commence sérieusement à faire parler d'elle et c'est tant mieux, parce qu'elle le mérite vraiment.
Au Nouveau Casino, le 6 mai, elle a offert un très beau concert, malgré l'organisation de la salle pas très bien huilée, un public un peu trop mou et l'ambiance de la salle en elle-même modérément sympathique à mon goût. Dommage ! Mais, c'était quand même un très beau Concert.


http://www.myspace.com/katelsong



lundi 10 mai 2010

Daniel Lavoie au Théâtre Traversiere (Paris), le mercredi 5 mai

Voir en concert Daniel Lavoie, toujours aussi séduisant et charmeur du haut de ses 61 ans, est systématiquement un très grand plaisir. Mercredi 5 mai 2010, plus ou moins 20h45. D'humeur plutôt variable, parfois taciturne, souvent bavard, Daniel Lavoie est, cette fois-ci d'une forme éclatante : d'humeur particulièrement loquace, joyeuse et d'esprit joueur ; il s'accommode très bien du grondement régulier des métros qui passent juste sous le Théâtre (construit à deux pas de la Gare de Lyon) mais qui donne, dans le fond, un certain charme à sa prestation.
Une fois rentré sur scène et sa mince silhouette installée derrière son piano, le Canadien ne commence pas a jouer immédiatement, contrairement à ce à quoi l'on pourrait s'attendre. Il commence plutôt par un discours, inhabituellement long, ponctué par quelques boutades : expliquant l'évolution de son spectacle, remanié deux fois en trois ans et qui a aussi changé de nom plusieurs fois au passage, pour finalement présenter un panaché de chansons relativement récentes (issues de deux de ses dern
iers albums, Comédies Humaines et Docteur Tendresse) et de vieilleries laissé de côté un peu trop longtemps (son incontournable tube : Ils s'aiment, Jours de plaine en rappel, je voudrais voir New-York ...) et même un bouquet de trois chansons de Notre-Dame de Paris, interprétées par Frollo, son fameux "invité spécial" (sic ! ).
Un piano et une voix, puissante, s
uffisent à charmer les ... spectatrices, mais aussi les spectateurs (très peu de représentants de la jeune génération, d'ailleurs. Why ?). Arrivée à mon Nième concert du Manitobain, le constat est malheureusement toujours le même. Quel dommage ! Les médias enferment trop souvent le Canadien dans des clichés, il reste catalogué... Alors qu'en réalité, ses chansons s'adressent à un public bien plus vaste que celui qui est effectivement le sien, en France. La bêtise française en matière de musique (et aussi de Cinéma entre autres) m'exaspère, me frustre, m'énerve et me dégoûte.
La salle de la rue Traversière n'était remplie qu'à moitié, à peine. Pourtant, n'ayons pas peur des mots,
la prestation de Mr Lavoie était sublime, comme toujours, débordante de bonne humeur et ponctuée de très beaux textes poétiques (écrits par l'intéressé lui-même), en lien avec ses chansons, qui posent un regard critique sur un monde pas toujours très brillant et qui se veulent "poliment provocants" (sic.) sans être, toutefois, jamais méchants (le "Docteur Tendresse", l'alter ego de son récent album, veille !)


http://www.lavoiedaniel.com/

http://www.myspace.com/docteurtendresse

vendredi 30 avril 2010

Contre-Point





http://www.myspace.com/sabineclement

Gaëtan Roussel, (Tournée Ginger), à La Cigale le 28/04/2010


Mercredi soir, à Paris, La Cigale affichait "complet" pour accueillir Gaëtan Roussel. Depuis la sortie de A plus tard Crocodile, en 2005, la tournée qui s'en est suivie et la remise en sommeil de son groupe, l'auteur-chanteur-compositeur de Louise Attaque ne s'est pas tourné les pouces, multipliant au contraire les collaborations, avant que ne naisse le désir de composer un album solo (paradoxalement très "entouré" et avec de plusieurs invités dixit Gaëtan Roussel himself). Il aura donc fallu attendre pas moins de cinq ans entre le troisième album de Louise Attaque et la sortie de Ginger. Entre les deux, Mister Roussel a écrit, pour Vanessa Paradis la chanson Il y a, collaboré avec feu Alain Bashung pour son ultime et superbe Bleu Pétrole, avec Rachid Taha pour Bonjour, dont il chante en duo le titre éponyme ... et a même composé la B.O. du film Mammuth, sorti tout récemment dans les salles obscures.
Autant dire que, même si l'artiste a été très très
actif, il s'est fait attendre avant que l'on puisse l'apprécier sur scène, pour notre plus grand bonheur ; avec une musique parfois teintée de Dance,souvent très électrique, ou de Folk, mais toujours sur la base d'un son Pop-Rock dont on reconnaît rapidement la patte.
Gaëtan Roussel n'est donc pas l'un des artistes français les plus en vue du moment pour rien.
Mercredi, la salle parisienne, où il fais
ait pourtant déjà chaud, était bouillonnante, et carrément déchaînée pour Help Myself, le tube d'album de Gaëtan Roussel que celui-ci s'est amusé à prolonger dans sa partie batterie-percussion-clavier. La salle était bouillonnante et acquise dès le départ, un public de fidèles, manifestement, dans sa grande majorité. Environ une bonne heure et demie de Gaëtan Roussel, accompagné de six ou sept musiciens et musiciennes qui prêtent aussi parfois leurs voix. Tout l'album Ginger sur scène (mais aucun titre de L.A.), en somme : que du bonheur.
A la fin du premier titre du second rappel, à court de munitions, Gaëtan Roussel rejoue une deuxième fois Help Myself, après avo
ir fait un peu mijoter son public, s'être amusé avec un vrai/faux suspense dont tout le monde sait très bien qu'il se soldera par un dernier titre rejoué.

Pour les retardataires parisiens, sachez d'ores et déjà que Gaëtan Roussel repassera à nouveau à La Cigale le 31 mai.


http://www.gaetanroussel.com/